Attentat à la Préfecture de Police de Paris : un nouvel échec dans gestion de la Police Nationale
Nos pensées accompagnent la famille et les proches de nos collègues assassinés par un terroriste sur leur lieu de travail à la Préfecture de Police.
Nous félicitons notre collègue stagiaire, qui a mis fin à ce massacre grâce à son sang-froid et demandons sa titularisation.
Vivre avec une personne de nationalité étrangère, ce qui n’est nullement sanctionné pénalement, est un motif de perte d’habilitation secret défense ou d’accès à certains services. A l’inverse se radicaliser, ce qui n’est pas non plus pénalement répréhensible, n’entraîne pas de restrictions professionnelles, alors que les conséquences ne se limitent pas à de la fuite de renseignements, mais peut provoquer un attentat. Pourquoi ?
La Police Nationale est une institution qui engendre bien souvent un management délétère et une grande souffrance au travail de nombreux agents, souvent accentuée en cas d’handicap. Cela se traduit par des burn-out et des suicides, dont le nombre a augmenté de façon catastrophique depuis que nous sommes dirigés par le trio : Castaner, Nunez et Morvan. Pour éviter tous ces drames, nous demandons un suivi psychologique obligatoire tous les trimestres, pour tous les personnels et non la ligne de téléphone SOS suicide 24h/24 mis en place par le Ministre. En vain.
Des prédateurs peuvent aussi repérer des collègues fragiles, faute de suivi psychologique ou/et à cause d’humiliations répétées qu’ils subissent au travail, pour les endoctriner et les inciter à commettre des attentats.
C’est pour cela que notre organisation a déposé plainte pour complicité de harcèlement au travail, contre le directeur général de la police nationale et toute la hiérarchie qui participent à ce management, qui brisent des vies. Cependant notre employeur préfère cacher les dysfonctionnements et son incompétence en sanctionnant nos délégués, plutôt que de régler les problèmes. L’égo et la carrière d’une partie notre hiérarchie passe avant nos vies et celles de la population.
Nous avions également demandé le classement en dérive sectaire de certaines pratiques de l’Islam incompatible avec les valeurs de notre pays, mais ni le gouvernement de Monsieur HOLLANDE, ni celui de Monsieur MACRON ne nous ont entendu. Nous restons cependant à la disposition des élus qui souhaiteraient à la fois garantir le principe de laïcité et lutter efficacement contre la radicalisation, plutôt que de faire de la communication politique. Des vies sont en jeu.
Monsieur CASTANER a déclaré lors du journal de TF1 de 13h du 6 octobre 2019, qu’il ne démissionnerait pas car il avait le soutien du syndicat Unité-SGP-Force Ouvrière, qui est majoritaire grâce aux résultats d’une élection professionnelle où une fraude massive a été constatée et actée sur PV.
Mais qu’importe car nous ne demandons pas la démission du Ministre de l’Intérieur, de son secrétaire d’Etat, du directeur général de la Police Nationale ou de la directrice du renseignement de la Préfecture de Police. Non, nous demandons qu’ils soient virés de leurs postes sans qu’ils aient leur mot à dire. Nous espérons juste que le Président de la République et de son Premier Ministre auront assez de lucidité. On peut récompenser les copains en leur donnant des postes clés, mais encore faut-il qu’ils soient compétents pour les assurer.
« La pire erreur n’est pas dans l’échec, mais dans l’incapacité de dominer l’échec. » François MITTERRAND
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