Gérald DARMANIN va recevoir l’intégralité des syndicats de police assurant son SAV
Suite aux déclarations devant les sénateurs du ministre de l’Intérieur, qui affirment recevoir « l’intégralité » des syndicats de police le vendredi 18 décembre 2020, nous lui avons écrit personnellement, ainsi qu’à son cabinet :
Pour éviter toute réfutation de l’envoi de notre courriel, nous avons mis des journalistes en copie cachée.
Pour le moment seuls sont invités les syndicats assurant le service après-vente (SAV) de Gérald DARMANIN.
Qui sont-ils et quelles sont leurs valeurs ?
Nous avons en premier le syndicat Unité-SGP Force Ouvrière, dont le Président de la République écrit directement à son secrétaire général Yves LEFEBVRE, qui est adhérent à LREM.
Il faut dire que cet adhérent de la LREM a assuré son soutien indéfectible à son parti, se réjouissant qu’un manifestant est une main arrachée : « il a perdu sa main, bien fait pour sa gueule ».
Ce même syndicat justifie les propos de son délégué Luc POIGNAT dans C à vous « bamboula, ça reste encore à peu près convenable » par « un coup de fatigue ». Aucune sanction et même la légalisation du contrôle au faciès par LREM dans l’article 19 de la Loi 2017-1510 du 30 octobre 2017 demandant aux policiers de : « vérifier (…), par les personnes dont la nationalité étrangère peut être déduite d'éléments objectifs extérieurs à la personne même de l'intéressé »
Unité-SGP Force Ouvrière est un syndicat qui défend ses intérêts contre ceux des policiers. Quand une collègue dépose plainte pour viol contre un supérieur hiérarchique, ce syndicat vient à la barre du tribunal témoigner contre la victime. Malgré le soutien d’Unité SGP et de l’administration, le violeur a été condamné à 6 ans de prison.
Il faut dire qu’Unité-SGP Force Ouvrière invite son employeur, le ministre de l’Intérieur Christophe CASTNANER à son congrès . A moins que ce n’ait été qu’un meeting politique LREM, quand on sait que ce même Christophe CASTANER avait justifié de sa non-démission lors du journal de 13h de TF1 le 6 octobre 2019, par le soutien de ce syndicat.
Des délégués d’Unité-SGP Force Ouvrière pratiquent le chantage pour arriver à leurs fins au sein des commissariat et donne des coups de Taser à des subordonnés, selon le Canard Enchainé, mais là encore le syndicat intervient auprès de la Préfecture de Police pour protéger son délégué et non les policiers.
Pour bien montrer à quel point Unité-SGP Force Ouvrière méprise les décisions de Justice, ce syndicat a nommé délégué départemental, un policier condamné à cinq ans de prison avec sursis et cinq ans d’interdiction de port d’arme pour ces « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » commises dans l’exercice de ses fonctions.
Les seconds à être invités sont SNAPATSI, Alliance, Synergie et SICP, tous adhérents à la CFE-CGC. Ces syndicats sont connus pour s’être moqué des innocents mutilés lors du mouvement des Gilets Jaunes.
Les syndicats de la CFE-CGC Police ont cautionné et relayé une cagnotte pour les agresseurs de Michel ZECKLER, mais rien pour notre collègue qui a failli se faire lyncher en exerçant sa mission. Curieux de défendre l’indéfendable, mais pas les policiers blessés en service.
Les troisièmes à être invité sont les syndicats de l’UNSA : l’UNSA-Police et le SCPN.
L’UNSA-Police est ce syndicat qui transforme illégalement le local syndical mis à disposition par la Préfecture de Police en plein centre de Paris, en logement de fonction pour la famille de son secrétaire général Olivier VARLET, comme le relate le Canard Enchainé dans son article « des poulets bien logés » du 5 décembre 2020.
Le SCPN, syndicat majoritaire des commissaires de police, est celui qui appelle au meurtre des avocats militants.
Le SCPN, dont le secrétaire général David LE BARS avait déclaré à la suite de l’éborgnement du Gilet Jaune Manu sur la place d’Italie à Paris : « cette grenade n'est pas forcément tirée par les forces de l'ordre. Si elle est ramassée, elle peut aussi être lancée par un individu qui n'est pas dans les forces de l'ordre. »
Les quatrièmes à être invité est le SCSI-CFDT, qui n’est pas représentatif, mais qui rend service bien volontiers. D’ailleurs le dernier secrétaire général de ce syndicat, Jean-Marc BAILLEUL, a eu une mutation a Tahiti devant 30 autres collègues plus qualifiés pour le poste, mais il a également réussi a faire muter sa femme sur un poste fictif à Tahiti, alors qu’elle était sous le coup d’une enquête administrative.
Par ailleurs, Unité-SGP Force Ouvrière, les syndicats policiers de la CFE-CGC, de l’UNSA-Police et de la CFDT organisent des manifestations sauvages sur les Champs-Elysées à Paris, à Strasbourg et partout en France, sans aucune sanction de la part de Gérald DARMANIN, car pour lui la « peste brune » c’est uniquement les opposants politiques.
Enfin il est à noter une fraude aux élections professionnelles au sein du ministère de l’Intérieur, permettant de choisir les syndicats qui seraient représentatifs, comme l’avait révélé le Canard Enchainé en décembre 2018. L’administration a d’ailleurs reconnu la fraude lors d’une réunion de décembre 2020, comme l’a révélé le SNIPAT. Curieusement la Justice n’avance pas vite sur ce dossier, pour lequel nous sommes plusieurs syndicats à avoir déposé un recours.
Le tricheur en chef, Unité-SGP Force Ouvrière nous avait même attaqué pour diffamation pour avoir fait un appel à témoins pour compléter notre recours en annulation des élections professionnelles. Comme nous avions les preuves de ce que nous avancions, la Justice a relaxé notre secrétaire général et condamné Unité-SGP Force Ouvrière Force Ouvrière :
« On ne résout pas un problème avec les modes de pensées qui l'ont engendré. » A. EINSTEIN
Finalement, Monsieur Gérald DARMANIN fait de la com’ en invitant des syndicalistes, qui défendent leurs intérêts personnels et non ceux des policiers.
Pendant ce temps, des policiers continuent de se suicider, les Alexandre BENALLA et autres Vincent CRASE ne sont pas jugés, les chiffres de la délinquance sont falsifiés, le fossé se creuse entre la population et sa police, etc.
Nous avons analysé la situation en anticipant les catastrophes, dans lesquelles se sont précipités ceux qui dirigent la Police Nationale. Mais plutôt que d’apprendre de leurs erreurs, ils préfèrent les camoufler.
Nous avons fait une analyse de la situation et nous avons des propositions pour TOUS les personnels de la police :
- * Redonner un sens au métier de policier pour nous permettre de garder la paix et non de produire des statistiques sous le diktat d’une politique du chiffre, en demandant un rendement qualitatif et non quantitatif.
- * Donner une plus grande importance à la prise en charge des victimes, qu’à celle des délinquants et criminels.
- * Nous donner des conditions de travail digne pour accomplir nos missions efficacement.
- * D’étendre le nouveau cycle horaire, permettant d’avoir un week-end sur deux à tous les collègues, en renforçant les services en conséquence. Ce cycle permet de plus une meilleure formation.
- * Mettre fin à l’accumulation des heures supplémentaires, nous avons besoin de repos.
- * Que le Ministère de l’Intérieur, notre employeur, prenne en charge comme il est obligé légalement, tout ou une partie de notre mutuelle, comme cela est appliqué dans le reste de la fonction publique.
- * Privilégier les mutations à caractère social par rapport aux mutations « ponctuelles » des syndicats dits représentatifs.
- * Qu’on puisse bénéficier du 75% SNCF, comme nos collègues militaires, pour que ceux qui sont éloignés géographiquement de leur famille.
- * Proposer des crèches pour nos enfants en adéquation avec nos horaires, même si nous devons faire des heures supplémentaires, y compris la nuit ou le week-end, etc.
- * Avoir un système de mutations et d’avancements transparents, prenant en considération des critères objectifs et chacun ait connaissance du motif de refus.
- * Mettre fin au détournement de la procédure disciplinaire, qui pour le moment relève de la « lettre de cachet » de l’Ancien Régime. Que les collègues puissent avoir un ordre d’idées des faits sanctionnables et à quelle hauteur, par la publication d’une « jurisprudence disciplinaire » Police Nationale.
- * Supprimer la médecine statutaire, pour une médecine de prévention indépendante.
- * Que ce ne soit pas la Police Nationale qui enquête sur elle-même uniquement, mais qu’il y ait aussi des services indépendants.
- * Supprimer le Code de Déontologie de la Police Nationale, pour le réécrire conformément au Code Européen d’Ethique de la Police, signé par la France en 2001.
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