Magouilles sur les statistiques de la délinquance dans la Police Nationale
16 octobre 2017, publication de notre tract donnant des conseils aux collègues marseillais de pas céder aux pressions de demande de « trucage » des statistiques.
Suite à divers articles de presses et reportage la défense du Directeur de la Sécurité Publique des Bouches Rhône va évoluer de façon amusante.
18 octobre 2017, c’est un problème informatique mais « des contrôles réguliers étaient régulièrement effectués sur ce nouveau logiciel de saisie qui est effectivement passé par une phase de rodage ».
15 novembre 2017, « la Direction Départementale de la Sécurité Publique ne prend pas l'article au sérieux. Un ou deux policiers auraient lancé ces informations. Mais ce serait juste une histoire de rancœur envers la hiérarchie. Ces informations ne seraient pas fiables ». On passe à des attaques sur des personnes et plus des arguments.
18 décembre 2017, l’audit sur le trucage des statistiques est terminé, il y a bien eu trucage des statistiques mais le Directeur précise qu’il « n’y a eu aucune instruction de ma part d’intervenir sur la comptabilisation des statistiques ».
Il faut dire que Monsieur MORVAN le Directeur Général de la Police Nationale lui aurait « pris connaissance avec intérêt de [notre] alerte, fondée ou non », mais en aucun cas qu’il avait la volonté de faire la lumière sur de tels faits, alors qu’ils peuvent être qualifiés de criminels par un juge !!!
19 décembre 2017 VIGI. demande donc à Monsieur le DGPN les résultats de l’audit au nom de la transparence et que nous puissions nous aussi analyser les conclusions. Monsieur MORVAN n’a pas donné suite, une nouvelle fois. Peut-être parce que le « crime », pardon la « prime », peut profiter à un directeur départemental ou un directeur général à hauteur de 100 000€ par an avec l’espoir d’accéder à des postes encore plus « lucratifs » grâce à leurs « bons résultats » ?
10 janvier 2018 VIGI. estime être témoin d'un comportement susceptible de mettre en cause des agents affectés dans un service de la police nationale, à savoir Monsieur MORVAN directeur général de la Police Nationale et Monsieur SALANOVA, directeur de la sécurité publique des Bouches du Rhône.
En conséquence, VIGI. fait un signalement sur la plateforme IGPN contre ces deux personnes dénommées, ainsi que tous les coauteurs ou complices que l’enquête pourrait déterminer par la suite, pour faux en écriture publique définit à l’article 441-4 du Code Pénal, qui prévoir des peines de « quinze ans de réclusion criminelle et à 225 000 euros d'amende lorsque le faux ou l'usage de faux est commis par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ou de sa mission ».
« Si l'on s'aperçoit que l'adversaire est supérieur et que l'on ne va pas gagner, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers. Être désobligeant, cela consiste à quitter l'objet de la querelle (puisqu'on a perdu la partie) pour passer à l'adversaire, et à l'attaquer d'une manière ou d'une autre dans ce qu'il est : on pourrait appeler cela l'argumentum ad personam pour faire la différence avec l'argumentum ad hominem ». Extrait de l'art d'avoir toujours raison d’Arthur Schopenhauer
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